Même si les traitements de l’infertilité féminine sont ceux qui ont acquis le plus de notoriété, il s’avère que les premiers traitements à être proposés visaient à surmonter les problèmes liés à la fertilité masculine. En particulier, une approche pas trop différente de ce qui est actuellement appelé insémination intra-utérine a été utilisée.
Thérapie de l’infertilité féminine
La plus grande notoriété des thérapies de l’infertilité féminine peut être attribuée en partie à des aspects culturels et sociaux, et en partie à la résonance qu’a eu la première grossesse obtenue, en 1978 en Grande-Bretagne, avec la fécondation in vitro. La technique appliquée dans ce cas, et affinée par la suite, a été développée par Patrick Steptoe et Robert Edwards et a valu à ce dernier le prix Nobel de médecine en 2010.
Depuis ce premier succès, de nombreux axes de recherche ont été développés au cours des décennies suivantes et ont permis des progrès significatifs dans tous les aspects et étapes des techniques de procréation médicalement assistée.
Des approches utilisées pour le diagnostic, à la stimulation ovarienne, aux techniques d’insémination artificielle, en passant par celles permettant d’évaluer la qualité des embryons et de transférer des embryons sélectionnés dans l’utérus lors d’une fécondation in vitro constituent tous des éléments de la Procréation Médicalement Assistée et qui ont fait l’objet d’améliorations substantielles.
D’autre part, la recherche dans ce domaine se poursuit à un rythme rapide, ce qui en fait l’une des plus avancées en médecine.
L’intense activité de recherche dans ce domaine a conduit au développement d’un certain nombre de solutions alternatives, liées à chaque étape de la procréation médicalement assistée. Cela permet aujourd’hui, surtout dans les centres les plus avancés, d’offrir à chaque femme la solution qui a la plus grande probabilité de succès, en arrivant à une personnalisation minutieuse des thérapies.
Principales causes de l’infertilité féminine
L’infertilité féminine est principalement due à ces facteurs :
- Endométriose,
- Problèmes d’ovulation,
- Des troubles dans les trompes de Fallope,
- Maladies de l’utérus ou dans le col de l’utérus…
Il existe d’autres causes moins évidentes, mais qui méritent d’être évoquées comme :
- L’infertilité idiopathique : c’est l’incapacité de concevoir, après un an de tentatives sans que des méthodes de conception aient été mises en place, en l’absence d’altérations du cycle menstruel et des spermatozoïdes, sans qu’aucune preuve de modification du système de reproduction n’ait été évaluée par des investigations appropriées et en l’absence de problèmes liés au fonctionnement des spermatozoïdes.
- La maladie cœliaque ou entéropathie due à une sensibilité au gluten est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par une altération de la muqueuse de l’intestin grêle qui entraîne une image de malabsorption claire avec des carences conséquentes en éléments essentiels de l’alimentation.